
Bienvenue au Musée
Cet article vous fera voyager 25 ans dans le passé.
Dès mon plus jeune âge, j’ai pu ouvrir mon premier site internet ; pour exposer mes constructions, je n’avais pas les moyens d’aujourd’hui, je n’ai pas pu prendre beaucoup de photos, je n’ai donc que quelques articles, hélas, de mon travail de l’époque.
J’ai pris le temps de le retranscrire sur ce nouveau site.
Je trouvais sympathique de vous faire découvrir ce que j’étais…

Le but de cet article ?
J’ai sorti les articles du « Musée », afin de vous montrer mon appétence dès mon plus jeune âge pour la découverte de l’électronique, de l’informatique, et bien d’autres…
Je ne sortais quasiment jamais plus jeune, je passais le plus clair de mon temps à bricoler tout ce qui pouvait faire passer du courant, ou sur des projet divers…
j’étais déjà, à l’époque, très curieux de tout, et prenait le temps d’expérimenter chaque chose avec passion.
La Fazer opte pour un look plutôt sobre et commence à avoir une ligne un peu dépassée.
Pour ce projet, nous allons lui rendre un look plus agressif, et la passer en style « roadster ».
Un très gros défi, car l’électronique est loin d’être simple et très mal documentée.
Nous avons modifié la carrosserie, le passage de roue, enlever toute la partie éclairage pour la remplacer par une optique arrondie typique des roadster, et pour lui donner un aire plus moderne, nous avons rajouté deux phares xénon.
Nous avons changé le guidon afin de le rendre plus agressif, et intégré un compteur 100 % électronique.
La peinture a entièrement été refaite avec une peinture BMW dans les tons bordeaux, nous l’avons entièrement démonté pour travailler les pièces, et les remonter par la suite.
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Pour commencer, nous avons adapté un passage de roue, et commencé le câblage des phares arrières ainsi que les clignotants.
Rien de bien sorcier pour le câblage, avec un voltmètre l’affaire est vite réglée.
Mettez une de vos broches sur le – de votre batteries, et testez les + en mettant les clignotants, le frein ou encore les pleins phares…
ATTENTION les LED ont un sens de câblage
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Puis par la suite, nous l’avons entièrement désossée pour la mettre en peinture.
Les fixations de la barre de maintien passager ont été rebouchées et mastiquées, les fixations de la coque avant ont été disquées pour ne voir que les tubes sans imperfection.
Un nouveau guidon, réalisé en aluminium, a aussi été mis en place, tout le système de commande d’origine a été démonté et adapté sur le nouveau guidon.
Un conseil, faites attention aux tétons qui sont sur chaque instrument de bord, et qui permettent d’éviter qu’ils tournent autour du tube du guidon, et qui ne sont pas tous à la même place, ce qui devient délicat à fixer, car vous allez devoir faire des trous pour les intégrer sur votre nouveau guidon.
Faites bien vos mesures, ou vous risquez de vous retrouvez avec vos clignos déplacés, ou vos appels de phare qui tapent quand vous voudrez freiner…
Avec de la patience on arrive à un parfait résultat.
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Retour du carrossier, travail impeccable, rien a dire!
Aucune peau d’orange, le masticage est parfait et soigné.
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Carrosserie Bourgeon
Les Bons Prés
73110 CROIX DE LA ROCHETTE (LA)
04 79 25 75 07















Pour les phares Xénon, le câblage a été assez simple, je suis parti de l’alimentation d’origine à l’avant, et j’ai fait passer les câbles vers l’arrière (vous éviterez aussi de mettre le bouton de mise en marche fourni et qui n’est pas très joli) pour alimenter les transfos, et je suis ensuite reparti vers l’avant pour l’alim des xénons.
Pour l’alimentation des transfos, un simple câble suffit.
En revanche, pour repartir sur l’alim des xénons, pensez à prendre du câble ultra isolé.
De violents pics de tension ont lieu au démarrage des xénons.
Privilégiez de bonnes soudures et isolez bien…
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Le plus compliqué, le nouveau compteur digital KOSO « ATV » universel.
La notice est entièrement en anglais, et si vous n’avez pas quelques connaissances en électro, c’est mal parti pour la suite.
Là aussi, il vous faudra être très patient, il faut passer au voltmètre chaque borne, et les faire correspondre avec votre KOSO.
Pour ce qui est de la jauge d’essence, elle fonctionne par résistance.
Soyez sûr de votre intervention, car l’erreur ne pardonnera pas pour ce type de compteur, pour l’instant les mesures ont toutes été bonnes et fonctionnelles, il ne nous reste plus que le compte tours et la vitesse.
Pour la vitesse, leur système de fixation ne correspond pas pour une moto de ce type, il faut un peu faire des essais.
En ce qui concerne le compte tour, je bloque encore dessus.
Des photos et des vidéos devraient vite venir.
Dernier petit conseil, pour le câblage, utilisez des Scotchlok (ou fraise ou tagada pour les télécom), cela vous permettra de faire vos tests sans devoir souder. Pour les enlever, pressez les fortement sur les côtés et le bouton rouge sautera, et vous permettra de le retirer sans couper votre fil.
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Le capteur de compte tour a été mis, nous avons testé deux façons de le mettre en place, soit en enroulant le câble venant du KOSO directement sur l’alim d’une des bougies, soit en le clipsan sur l’alim. des bougies.
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Voilà à quoi ressemble une ferrite, vous pouvez la trouver dans tous les magasins d’électronique, et de toutes grosseurs.
Vous pouvez faire passer votre câble plusieurs fois à l’intérieur pour augmenter l’antiparasite.
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La première affiche une mesure instable et peu précise, même en changeant le nombre de tours du fil KOSO, ou en mettant des ferrites.
Nous avons donc opté pour la deuxième méthode bien plus précise et très stable, en y rajoutant des ferrites, ce qui évite les perturbations dues au moteur.
Pour la fixation du capteur, nous n’avons eu d’autres choix que de le fixer avec de simples colliers (voir photo).
Pour mesurer la circonférence du pneu d’une façon simple, faites tourner la roue d’un point A à un point B et mesurez.
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Pour la sonde de température, nous avons acheté le T de chez KOSO.
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Pour finir voici une petit vidéo du compteur KOSO installé et en marche.
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Nous arrivons à la fin du projet, qui a été une très belle expérience sur 6 mois, où nous avons pu travailler, mon frère et moi sur de l’électronique, de la mécanique, de la peinture, etc.
Nous avons par la suite travaillé tous les deux sur d’autres projets deux roues, ou pour moi sur quatre roues 😉
Mais hélas, nous n’avons pris que très peu de photos.
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